Jardin extraordinaire de la carrière Miséry
Nantes, France
Chantier tranche 1 livrée en Septembre 2019 Chantier tranche 2 en cours
jardin extraordinaire de 4 ha / Arbre aux hérons / végétation luxuriante / promenade des belvédères / ré aménagement d'une ancienne carrière
+ Détails du projet
Le projet de la carrière Miséry fait parti d’une grande étude sur le devenir du Bas Chantenay allant de la rue de l’Hermitage au pont de Cheviré. Ce site hors du commun avec son front de taille de 23m de haut accueillera l’arbre aux Hérons imaginé par François Delarozière. Ce projet est conditionné par le principe du « hors échelle » qui est l’une des clefs de «l’extraordinaire».
Le réaménagement de la carrière en jardin extraordinaire s’étend de la rue de l’Hermitage jusqu’au Caillou. Le jardin est pensé comme une figure unique développée sur 600 m depuis le square Aubin jusqu’au Caillou amplifiés par le déplacement de la route. Les « ondes » végétales vont absorber la route et le TSCP entre le hangar 12 et le quai St Louis et faire la transition entre le quai et le jardin. Ensuite, le cœur du jardin qui occupe à peine 4 hectares, se décompose en deux secteurs spécifiques de taille équivalente qui se fondent l’un dans l’autre : le domaine de l’arbre et le jardin ouest.
L’arbre, par sa taille, les contraintes et les services qu’il génère, contraint fortement les usages. On pourra tourner autour, le long du cirque rocheux ou pénétrer sous sa canopée dans un espace qui regroupera les services à l’accueil des visiteurs. Cette place de l’arbre est imaginée comme un enchevêtrement de racines englobant les services qui seront invisibles depuis l’extérieur.
Le jardin Ouest découle de l’esprit du labyrinthe, il doit permettre de s’abstraire totalement du monde extérieur pour construire l’esprit du voyage imaginaire et ne jamais voir l’arbre jusqu’à ce qu’on le découvre du dessous. Toutes les visions doivent être canalisées et scénarisées : les cascades, l’escalier perdu, une ruine évocatrice etc. Seul l’horizon de la Falaise est installé dans le projet.
Si la mise en place du récit peut se résumer dans l’idée d’une progression « aventureuse » vers une merveille à découvrir, ce récit doit ensuite se nourrir de la réalité du lieu, qu’elle soit passée ou future. Trois thématiques accompagnent ce processus.
Le sauvage et l’archéologie du présent : mur, pavés, cavernes, tags, etc. absorbés par la végétation spontanée, l’existant raconte l’histoire du site et doit trouver une réelle place dans le projet.
Les chambres végétales à ciel ouvert, délimitées par un ensemble de murs envahis par la nature forment un ailleurs dans le projet. Cette notion « d’intérieur végétal » peut être le support d’un ensemble de lieux différenciés confiés à des artistes, habitants, inclus dans la géométrie des ondes ou de la falaise.
Les répliques de la machine : des objets particuliers, jalonnant le parcours d’approche des visiteurs expriment l’esprit de la machine, la station TCSP, l’escalier d’accès au square Schwob, du mobilier …
A ces trois thématiques d’ambiances et de diffusion se rajoutent d’autres éléments extraordinaires (Belvédères Kawamata, potager de l’Atlantide, jardin du musée Jules Vernes, jardin de la maison de l’apiculture, etc.) qui participent pleinement à la richesse du jardin et des parcours.
Le réaménagement de la carrière en jardin extraordinaire s’étend de la rue de l’Hermitage jusqu’au Caillou. Le jardin est pensé comme une figure unique développée sur 600 m depuis le square Aubin jusqu’au Caillou amplifiés par le déplacement de la route. Les « ondes » végétales vont absorber la route et le TSCP entre le hangar 12 et le quai St Louis et faire la transition entre le quai et le jardin. Ensuite, le cœur du jardin qui occupe à peine 4 hectares, se décompose en deux secteurs spécifiques de taille équivalente qui se fondent l’un dans l’autre : le domaine de l’arbre et le jardin ouest.
L’arbre, par sa taille, les contraintes et les services qu’il génère, contraint fortement les usages. On pourra tourner autour, le long du cirque rocheux ou pénétrer sous sa canopée dans un espace qui regroupera les services à l’accueil des visiteurs. Cette place de l’arbre est imaginée comme un enchevêtrement de racines englobant les services qui seront invisibles depuis l’extérieur.
Le jardin Ouest découle de l’esprit du labyrinthe, il doit permettre de s’abstraire totalement du monde extérieur pour construire l’esprit du voyage imaginaire et ne jamais voir l’arbre jusqu’à ce qu’on le découvre du dessous. Toutes les visions doivent être canalisées et scénarisées : les cascades, l’escalier perdu, une ruine évocatrice etc. Seul l’horizon de la Falaise est installé dans le projet.
Si la mise en place du récit peut se résumer dans l’idée d’une progression « aventureuse » vers une merveille à découvrir, ce récit doit ensuite se nourrir de la réalité du lieu, qu’elle soit passée ou future. Trois thématiques accompagnent ce processus.
Le sauvage et l’archéologie du présent : mur, pavés, cavernes, tags, etc. absorbés par la végétation spontanée, l’existant raconte l’histoire du site et doit trouver une réelle place dans le projet.
Les chambres végétales à ciel ouvert, délimitées par un ensemble de murs envahis par la nature forment un ailleurs dans le projet. Cette notion « d’intérieur végétal » peut être le support d’un ensemble de lieux différenciés confiés à des artistes, habitants, inclus dans la géométrie des ondes ou de la falaise.
Les répliques de la machine : des objets particuliers, jalonnant le parcours d’approche des visiteurs expriment l’esprit de la machine, la station TCSP, l’escalier d’accès au square Schwob, du mobilier …
A ces trois thématiques d’ambiances et de diffusion se rajoutent d’autres éléments extraordinaires (Belvédères Kawamata, potager de l’Atlantide, jardin du musée Jules Vernes, jardin de la maison de l’apiculture, etc.) qui participent pleinement à la richesse du jardin et des parcours.
Maître d’œuvre
Phytolab – Paysagiste
Reichen et Robert & Associés – Urbaniste mandataire
F. Boutte – Ingénierie environnementale
Roland RIBI – Mobilité
MA-GEO – Bet vrd
MAIOS – Concertation
Reichen et Robert & Associés – Urbaniste mandataire
F. Boutte – Ingénierie environnementale
Roland RIBI – Mobilité
MA-GEO – Bet vrd
MAIOS – Concertation
Maître d’ouvrage
Nantes Métropole Aménagement
Mission
Mission complète de maîtrise d’œuvre dans le cadre du projet urbain du Bas Chantenay (marché subséquent Carrière Miséry)
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